FerDex
est un gros paresseux ! Et il n’est pas besoin d’être gros pour
être un gros paresseux ou un gros feignant, voire même fainéant.
Il
suffit d’être vachement fainéant, vachement paresseux.
Et
Fernand pousse aussi le mimétisme à être gros.
Un
fainéant de première !
Il
ne voulait déjà pas faire l’effort de sortir du ventre de sa mère
et il fallut le faire naître, que dis-je, l’extirper, aux forceps.
Pas
moins de quatre sages-femmes durent le haler, en déployant une force
herculéenne. Elles durent même faire appel au boucher du coin et à
un ancien fort des Halles.
A
l’école maternelle, si à cette époque il y avait eu des notes et
des classements, il aurait été premier, haut la main, aux
compositions de sieste.
Il
s’endormait avant et se réveillait après les autres, même après
l’heure de la sortie, parfois.
En
primaire, déjà rebelle, il glanat, près du radiateur et de
la fenêtre (« C’est là qu’ils s’épanouissent »
comme le disait si bien Jacques Bodoin).
Ensuite
son meilleur prof, était celui qui le mettait à la porte du cours à
la moindre velléité de bavardage, lui permettant de rêvasser dans
le couloir en se dissimulant de Bébert, le directeur qui allait
remplir la chaudière et s’envoyer un petit gorgeon derrière la
cravate.
S’il
choisit de travailler (N’exagérons pas !), d’être employé,
plutôt, à la SNCF, c’est parce que les agents de cette compagnie
ferroviaire, sont réputés pour être de fieffés grévistes – il
ne fut pas le dernier – et là encore, entre deux grèves, il fit
une carrière peinarde sans transpirer, sauf lorsqu’il devait
courir (?) pour partir le plus vite possible afin d’aller faire la
sieste à la maison.
S’il
quittait le bureau en avance, c’est pour ne pas être deux fois en
retard dans la même journée.
Il
se débrouilla pour être en (pré) retraite très tôt, dés l’âge
de 52 ans.
Il
ne put pas continuer à rester en France, car les agitations
excitées de l’(ancien) hyper président le fatiguaient énormément.
Depuis
c’est un voyageur, qui traine en Asie, en dehors des chemins
battus, des temples les plus dorés, des musées officiels.
Son
musée favori, c’est la vie, ce sont les gens, les marchés, et…les
restaurants, bien sur !
Pour
lui la “barrière de la langue” est une barrière qui est dans la
tête des gens.
Pour
lui, un marché est un théâtre beaucoup plus beau que l’Opéra,
le théâtre de la vraie vie.
Il
parle, regarde et écoute avec le cœur, alors…
Et
il observe ce monde qui devient de plus en plus fou, de plus en plus
triste, de plus en plus fliqué, de moins en moins à l’échelle
humaine.
Parfois
il coule des jours quiets où il se repose de ses laborieuses années
ferroviaires sur une plage de sable blanc du golfe du Siam (Mer de
Chine) à l’ombre des cocotiers, des bougainvilliers et des
éléphants en fleurs.
Il
jouit d’une excellente santé qu’il doit à la pratique
quotidienne de la méditation provençale.
Dans
ses périodes d’intenses activités, entre deux bouquins, il
joue à la pétanque coinchée, s’initie aux figures libres de
l’art subtil du hamac, et il a déjà publié sur le net des récits
de voyage, qui seront bientôt en Kindle eBook.
-
“L’Asie dans le rétro.” (Libre comme un vent, Trip à l’air,
Excusez-nous pour le dérangement. Ainsi que sa version très
personnelle du code de la route thaï… Etc.) (A paraître en Kindle
eBook)
-
“Casse-toi Pov’Con” (A paraître en Kindle eBook)
Il
milite aussi pour aider les Birmans (http://menglaba.free.fr/)
qu’une junte inhumaine contraint à l’exil, servables, corvéables
et racketables à merci (par certains policiers) dans la
Thaïlande qui pourtant (et heureusement) les accueille.
Il
n’a pas fini de vous étonner. Un sorcier Népalais lui a promis 40
ans sans problème de santé, alors…
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