samedi 10 mai 2014

Fer Dex


FerDex est un gros paresseux ! Et il n’est pas besoin d’être gros pour être un gros paresseux ou un gros feignant, voire même fainéant.
Il suffit d’être vachement fainéant, vachement paresseux.
Et Fernand pousse aussi le mimétisme à être gros.
Un fainéant de première !
Il ne voulait déjà pas faire l’effort de sortir du ventre de sa mère et il fallut le faire naître, que dis-je, l’extirper, aux forceps.
Pas moins de quatre sages-femmes durent le haler, en déployant une force herculéenne. Elles durent même faire appel au boucher du coin et à un ancien fort des Halles.
A l’école maternelle, si à cette époque il y avait eu des notes et des classements, il aurait été premier, haut la main, aux compositions de sieste.
Il s’endormait avant et se réveillait après les autres, même après l’heure de la sortie, parfois.
En primaire, déjà rebelle,  il glanat, près du radiateur et de la fenêtre (« C’est là qu’ils s’épanouissent » comme le disait si bien Jacques Bodoin).
Ensuite son meilleur prof, était celui qui le mettait à la porte du cours à la moindre velléité de bavardage, lui permettant de rêvasser dans le couloir en se dissimulant de Bébert, le directeur qui allait remplir la chaudière et s’envoyer un petit gorgeon derrière la cravate.
S’il choisit de travailler (N’exagérons pas !), d’être employé, plutôt, à la SNCF, c’est parce que les agents de cette compagnie ferroviaire, sont réputés pour être de fieffés grévistes – il ne fut pas le dernier – et là encore, entre deux grèves, il fit une carrière peinarde sans transpirer, sauf lorsqu’il devait courir (?) pour partir le plus vite possible afin d’aller faire la sieste à la maison.
S’il quittait le bureau en avance, c’est pour ne pas être deux fois en retard dans la même journée.
Il se débrouilla pour être en (pré) retraite très tôt, dés l’âge de 52 ans.
Il ne put pas  continuer à rester en France, car les agitations excitées de l’(ancien) hyper président le fatiguaient énormément.
Depuis c’est un voyageur, qui traine en Asie, en dehors des chemins battus, des temples les plus dorés, des musées officiels.
Son musée favori, c’est la vie, ce sont les gens, les marchés, et…les restaurants, bien sur !
Pour lui la “barrière de la langue” est une barrière qui est dans la tête des gens.
Pour lui, un marché est un théâtre beaucoup plus beau que l’Opéra, le théâtre de la vraie vie.
Il parle, regarde et écoute avec le cœur, alors…
Et il observe ce monde qui devient de plus en plus fou, de plus en plus triste, de plus en plus  fliqué, de moins en moins à l’échelle humaine.
Parfois il coule des jours quiets où il se repose de ses laborieuses années ferroviaires sur une plage de sable blanc du golfe du Siam (Mer de Chine) à l’ombre des cocotiers, des bougainvilliers et des éléphants en fleurs.
Il jouit d’une excellente santé qu’il doit à la pratique quotidienne de la méditation provençale.
Dans ses périodes d’intenses activités, entre deux bouquins,  il joue à la pétanque coinchée, s’initie aux figures libres de l’art subtil du hamac, et il a déjà publié sur le net des récits de voyage, qui seront bientôt en Kindle eBook.
- “L’Asie dans le rétro.” (Libre comme un vent, Trip à l’air, Excusez-nous pour le dérangement. Ainsi que sa version très personnelle du code de la route thaï… Etc.) (A paraître en Kindle eBook)
- “Casse-toi Pov’Con” (A paraître en Kindle eBook)
Il milite aussi pour aider les Birmans (http://menglaba.free.fr/) qu’une junte inhumaine contraint à l’exil, servables, corvéables et  racketables à merci (par certains policiers)  dans la Thaïlande qui pourtant (et heureusement) les accueille.
Il n’a pas fini de vous étonner. Un sorcier Népalais lui a promis 40 ans sans problème de santé, alors



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